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ANAÏS WENGER

Anais Wenger NL
Anais Wenger NL,
je 18.06 2020
Salle Crosnier

Vissi d’Arte

Lauréate du Prix Hirzel 2019-2020

Horaire Salle Crosnier
Mardi–Vendredi   15:00 – 19:00
Samedi_______14:00 – 18:00

ENTRÉE LIBRE


Anaïs Wenger ne produit pas des œuvres qu’il serait simplement convenu de contempler ou aisé d’appréhender selon les schémas usuels des arts plastiques. Son travail, multiforme, se glisse dans l’espace et le temps pour se fixer dans les méandres de la mémoire. Que ce soit autour du crooner Chris Isaak, d’une dégustation de whisky ou de cours intensifs de patinage sur glace, Anaïs Wenger instaure des situations et distille des expériences dont la forme s’élabore au fur et à mesure de rencontres et de hasards. A partir d’une première trame narrative, l’artiste tisse, et laisse se tisser, des entrelacs d’histoires supplémentaires dont le public sera le dépositaire. Ses œuvres – performances, installations, images ou textes – adviennent à partir de cette partition souple pour nous parler, en vrac, d’errances magnifiques, de rêves inaccessibles, de la versatilité des perceptions, de la faillibilité du souvenir et de la quête insatiable d’un réel qui irrémédiablement s’échappe. Séverine Fromaigeat


Avec le soutien de

Fonds Claudine et Sven Widgren

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Fondation genevoise de bienfaisance
Valeria Rossi di Montelera

 

 

 

Vissi d’Arte

D’après La Tosca, l’opéra de Giacomo Puccini adapté de la pièce de Victorien Sardou, sur un libretto de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica et une scénographie d’Adolfo Hohenstein

Décrit par certains critiques comme une improbabilité dramatique sans signification musicale, l’aria « Vissi d’Arte » marque toujours une pause dans la représentation. Annoncé par un énorme rallentando et diminuendo, son tempo passe d’un allegro nerveux à la relative tranquillité de l’andante lento appassionato. En d’autres termes, ça ralentit avant d’exploser.

Avec ses dispositifs pré-modernistes de doublage et de répétition, La Tosca est l’une des premières performances sur la performance. Le simulacre y est constamment remis en jeu, tant entre les personnages qu’auprès d’un public qui en connaît aujourd’hui l’issue tragique. Reflétant l’un des principes fondamentaux de la musique, la variation naît de la répétition : les thèmes présentent, identifient et accompagnent les personnages tandis que les gestes circulent d’un individu à l’autre. Ainsi, certains interprètes enrichissent leurs arias d’une intensité dramatique, comme Maria Jeritza qui inaugurait en 1914 la tradition de chanter « Vissi d’Arte » couchée sur le sol.


Avec le soutien à la production du Fonds cantonal d’art contemporain,
OCCS – DCS, Genève

Aide à la production des œuvres

Fonds municipal d’art contemporain, Genève

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