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ANNULÉ - BÉATRICE BERRUT

Concert
je 26.03 2020
Salle des Abeilles
20:00

Compte tenu de la situation actuelle liée à la propagation du COVID-19, ce récital sera reporté à une date ultérieure.


Lauréate 2005-2006

PROGRAMME

J. S. Bach / F. Busoni
« Chaconne » en ré mineur, BWV 1004

Z. Kodály
Dances de Marosszék

F. Liszt
Sonate en si mineur, S.178


De par sa formation, Béatrice Berrut descend de la tradition de l’école russe de piano de Heinrich Neuhaus, s’étant formée auprès de Galina Iwanzowa à Berlin, d’Esther Yellin à Zurich et de Brigitte Engerer à Paris.

Elle commence le piano à l’âge de 8 ans et ses études la mèneront au Conservatoire de Lausanne, puis à la Fondation Heinrich Neuhaus de Zurich. Elle se perfectionne par la suite à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin et à la Royal Irish Academy of Music de Dublin avec John O’Conor, élève de Wilhelm Kempff.

Ses concerts l’ont menée dans des salles et festivals principaux d’Europe, tels la Philharmonie de Berlin, le Konzerthaus de Berlin1, le Palais des beaux-arts de Bruxelles, le Victoria Hall de Genève, l’Auditorio Stello Mollo de Lugano, l’Académie Chopin de Varsovie. Elle s’est produite aux États-Unis (Ravinia Festival, Columbia College Chicago et lors des Myra Hess Memorial Concerts au Chicago Cultural Center, et également en Argentine (Teatro Coliseo de Buenos Aires, Teatro El Círculo de Rosario) et au Costa Rica, en compagnie d’orchestres majeurs tels l’Orchestre de la Radio et Télévision Suisse Italienne, les Dortmunder Philharmoniker, la Philharmonie Südwestfalen, l’Orchestre National des Pays de la Loire, le North Czech Philharmonic, ou la Staatskapelle de Meiningen. Elle a été grandement influencée dans son développement artistique par ses rencontres avec Menahem Pressler, Leon Fleisher, Miriam Fried et le regretté György Sándor, élève de Béla Bartók.

Beatrice Berrut a été invitée par Gidon Kremer, pour plusieurs concerts à son festival de Bâle les Muséiques en 2005. Elle s’est également produite avec Itzhak Perlman lors de son festival aux Hamptons (NY) en 2011, ou avec des artistes comme Frans Helmerson, Mihaela Martin et Shlomo Mintz.

Beatrice Berrut a joué et est apparue dans bon nombre d’émissions de radio, sur France Musique, dans l’émission Vertigo avec Pierre Philippe Cadert sur RTS La Première, sur la Radio suisse romande Espace 2, sur le Bayerischer Rundfunk, ou encore dans « Music Matters » sur la BBC Three et à de nombreuses reprises sur les radios canadiennes et américaines (WFMT de Chicago). Elle était l’invitée principale des Salons de Musique op.12 de Arte Live Web. Elle s’est produite sur le plateau de l’émission Cadences de la RTS Deux ainsi que pour la Radiotelevisione svizzera di lingua italiana, Canal 9 (Suisse) et les chaînes allemandes ZDF et TV Berlin.

Beatrice Berrut est la lauréate suisse du Concours Eurovision des jeunes musiciens 2002. En 2006, elle reçoit le prix Jean Clostre de la Société des Arts de Genève, puis en 2009 le prix spécial Johann Sébastian Bach du concours international de piano de Wiesbaden, décerné par les éditions Breitkopf & Härtel. En 2010, l’État du Valais lui octroie la bourse trisannuelle Musique Pro. En 2011, elle reçoit le prix « Revelaciòn » de l’Association des critiques musicaux argentins, et en 2014 le prix d’encouragement de l’État du Valais. Son CD Bach figure dans le « top ten » des enregistrements 2015 de la NDR.

L’album dédié à l’intégrale des sonates pour piano de Robert Schumann, paru sous le label Centaur Records a été salué par la presse internationale. Ainsi le magazine Fanfare parle « d’un premier enregistrement très impressionnant (…), aussi expressif que la version d’Horowitz », l’American Record Guide parle, lui, « d’un excellent enregistrement, d’une compréhension intégrale de la musique de Schumann », alors que la revue d’art canadienne Worldcomnews loue « un résultat exceptionnel, où le toucher et l’expression donnent aux sonates de Schumann un son unique et inspirant. ». La presse suisse reconnaît, de son côté, « sa fougue, sa sonorité à couper le souffle » (Tribune de Genève), « un disque plus qu’enthousiasmant » (Scènes Magazine) ou encore « son agilité féline » (La Liberté). Sa tournée en Argentine a été saluée par La Nación (Argentine) et la Tribuna Musical de Buenos Aires comme une « révélation ». L’Irish Times la décrit comme donnant une « performance particulièrement transcendante (…) Ses transcriptions de Bach par Busoni s’épanouissaient calmement dans de multiples couches de génie et de beauté (…). Peu importe que Busoni défie la logique, ce qui transparaissait sans cesse du jeu de Batrice Berrut c’était la pure beauté de la musique et le raffinement et la sobre profondeur émotionnelle de Bach… »

Elle est artiste Bösendorfer.


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